Currières, un hameau Lozérien


Ecrit par un Cassagnais, voici un magnifique livre sur l'histoire de notre commune :

Currières
Un hameau Lozérien
de mémoire de Currièrois
par Hamid Halfaoui


400 pages très documentées, sur l'histoire du lieu, l'histoire des familles, la vie autrefois...
Le livre est abondamment illustré : documents d'archives, photos de lieux et de personnes...
Un régal indispensable pour tous ceux que l'histoire de notre village passionne !
 
Pour vous le procurer, contactez l'auteur : Hamid Halfaoui 06 08 91 86 30 

Extraits à télécharger dessous :


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    Cassagnas, témoignages du temps passé.

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      Yves Rauzier, originaire de Cassagnas, a rédigé une belle monographie sur le passé de notre village.
      Il nous a autorisé à reproduire une partie de son travail, et nous vous présentons donc ci-dessous le sommaire et quelques extraits.
      Vous pouvez vous procurer l'ouvrage 
      sur ce lien, sous forme de livre à commander ou de fichier à télécharger.

      Contenu :
      Histoire et témoignages du temps passé : l’exemple d’une commune des hautes Cévennes lozériennes à travers des textes historiques et les souvenirs (Collectage effectué à la fin des années 1990).

      Sommaire
      Pour préserver notre mémoire Page 3
      Mode d’emploi pour la lecture / L’occitan qu’es aquò ? Page 7
      Géographie physique Page 9

       Les chemins, monographie Rauzier, 1874
       
       La commune de Cassagnas ne possède encore aujourd'hui aucune voie de communication carrossable. La route nationale n°107 (bis) projetée, mais à construire, doit longer la commune en suivant la vallée de la rivière de Mimente. Deux chemins vicinaux sont aussi en construction. Le premier de Barre à Génolhac passe dans la commune par les hameaux des Crozes et de Bougeset. Le second de Barre au Pont-de-Montvert passe par le village de Cassagnas et le hameau de Curières et traversent l'un et l'autre la montagne du Bougès au nord de la commune. Un ancien chemin dit Draye se trouve à l'est de la commune près du hameau du Pradal et traverse la commune du sud au nord. Ce chemin est suivi par les troupeaux du Languedoc lorsqu'ils vont passer l'été sur les montagnes de la Lozère. Les traces d'un ancien chemin dit de traverse se trouvent à l'est de la commune : ce chemin joignait les deux chemins royaux de Florac à Alais et de Mende à Alais : c'est ainsi que l'indiquent d'anciennes cartes du pays du Gévaudan.
       
      Malgré ces données, je persiste à croire que le chemin dont il est question ici avait du être un grand chemin stratégique qui traversait les montagnes des Cévennes du sud ouest au nord est. Une des meilleures preuves que la circulation sur ce chemin était très active et avait du durer longtemps, c'est qu'on trouve sur la montagne de Mont Mars au sud de la commune, en suivant la ligne de ce chemin, des traces d'ornières de roue de voiture dans le roc très vif à une profondeur considérable ce qui n'existerait pas si ce chemin n'avait été qu'un chemin de deuxième ordre ou de médiocre importance.
       
       Les ponts, monographie Rauzier, 1874

       
      Les deux rives de la rivière de Mimente sont unies par un pont en pierres bâti en 1850 au dessous du hameau des Crozes bas à l'extrêmité occidentale de la commune et par les passerelles en bois des Crozes hauts, de Peyre d'Ayral de Réboubalés, de Riviers, du Pradal et du Bocard.
      Puis sur la rivière de Malzac les deux rives sont encores unies par les passerelles en bois du Croupatas et des Bodes.
      Les ruines d'un pont en pierres se trouvent dans la commune un peu en aval du confluent de la rivière de Mimente et de celle de Malzac ; nos vieillards se rappellent de l'avoir vu en bon état, il s'écroula vers le commencement du siècle actuel. Le pont était construit sur le chemin de Barre au Pont de Montvert qui dans un temps plus reculé passait par le hameau du Magistavol, prenait au pont en question la direction du ruisseau du Pompidou et devait desservir le château de Chabanon, pour se diriger ensuite sur la montagne du Bougés vers le Pont de Montvert.
       
       Les montagnes, monographie Rauzier, 1874
       
       La commune de Cassagnas est bornée au nord et au sud par deux chaînes de montagne qui sont des parties de la grande chaîne des Cévennes. Le Bougés au nord est célèbre par son lieu-dit : les trois fayards, où s'est tenu dit-on, des assemblées de cinq mille personnes venues là pour entendre des prédicateurs protestants.
      Mont-mars au sud est célèbre par son lieu-dit : Boulaches, où une assemblée de protestants qui célèbraient leur culte fut surprise et dispersée par les troupes du roi.
      Le Pouillo au dessus du village de Cassagnas est une ramification du Bougés.
       
      Les forêts, monographie Rauzier, 1874
       
       On trouve, sur le versant septentrional de la montagne de Mont-Mars, les bois de hêtre de la Fagette de Roque de Mont, de Porte pose et du grand bois.
      La montagne du Bougés est aussi une partie boisée. On remarque dans la commune les bois de la Rouvière et de Fourniels dont l'essence est aussi le hêtre. On trouve aussi sur la montagne du Bougés quelques semis de pins opérés par les soins de divers particuliers et qui donnent les plus belles espérances.

      Les aménagements de la commune Page 17
      Lieux habités – Démographie Page 21
      Activités économiques Page 39
      Religion Page 47
      Récits historiques

      Incendies, Monographie Rauzier, 1874
       
      "La tradition nous apprend que toutes les habitations de la commune de Cassagnas ont été incendiées à deux reprises différentes ; la date du premier incendie ne s'est pas conservée mais on voit encore en différents endroits des pans de mur qui indiquent suffisamment où se trouvaient alors les maisons, et ces restes de murs portent dans les profondeurs du sol des marques de l'incendie. Cette destruction par l'incendie dut avoir lieu au commencement des guerres de religion ou peut-être même remontent-elles à l'époque de l'invasion anglaise. Selon la tradition, le village de Cassagnas était alors situé à 100 mètres au dessus du village actuel au lieu appelé, aujourd'hui la Doux.
      Un deuxième incendie eut lieu par ordre du roi Louis XIV en 1702 ou 1703 après que l'abbé du Cayla missionnaire catholique eut péri sous les coups de quelques assassins au Pont de Montvert."
        
       Terreur, Notes de l'Abbé Foulquier, 1907
       
      Guillaume BATIFOL fut le dernier curé de Cassagnas du 18ème siècle. Installé le 20 février 1780, il refusa, en 1791, le serment constitutionnel et resta dans sa paroisse où il trouva asile aux jours mauvais de la terreur dans quelques familles protestantes. Les SALLES de Boubaux et les CHABROL de Cassagnas se signalèrent par leur dévouement envers lui. Il arriva que la vie du curé se trouva en grand danger. Ce que voyant, ses protecteurs de Boubaux lui conseillèrent d'abandonner sa paroisse et favorisèrent son évasion nocturne. Ils lui fournirent même un cheval pour son voyage.
       
      Les élections……………………………………………Page 55
      Les écoles………………………………………………Page 71
      VIVE M. GREVY !
       
      Plusieurs journaux ont reproduit nos belles fêtes du 8 février, aussi devons-nous vous en envoyer le récit pareil.
      Honneur aux écoles laiques ! honneur à M. Rozier, notre instituteur, esprit droit et pratique, républicain convaincu, énergique, fort aimé et estimé de tous, d'une aménité rare, en un mot modèle du maître d'école et du citoyen.
      Dès le point du jour, le son du tambour réveillait la petite jeunesse. On se revêt des habits de fête ; puis, instituteur et institutrice, à la tête de leur joyeuse troupe s'en vont chercher, dans la campagne, un bel arbre de la liberté qu'ils portent triomphants, et au chant, avec accords et parfait ensemble, de la Marseillaise .Un banquet suivi de mille réjouissances diverses leurs sont ménagés par leurs sympathiques maître et maîtresse. Il eut fallu voir ces enfants promener fièrement leur drapeau sur lequel sont ces mots : Vive M. Grévy ! Les enfants de Cassagnas, reconnaissants à la République leur mère. Une petite retraite aux flambeaux, concert et chansons patriotiques terminent cette belle journée d'un souvenir durable pour les heureux petits cévenols et leurs joyeux instituteur et institutrice.
       
      (Lettre d'un lecteur de Cassagnas parue dans Le Propagateur du mercredi 12 février 1879.)
        
      La langue Page 87
      Traditions, croyances, vie quotidienne Page 97
      Le train Page 109
      Cassagnas et la 1ère guerre mondiale Page 115
      Cassagnas et la 2ème guerre mondiale Page 123
      Cassagnas vu par la diaspora Page 125
      Petit dictionnaire des noms propres de Cassagnas Page 127
      Références Page 135

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